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Ça pique, c’est chic, c’est ultra-bénéfique

lapetitebelge

Publié le 3 novembre 2012

Salvador Dali, les mascottes de notre vieille console Nintendo, Mario et Luigi, Friedrich Nietzsche, Albert Einstein, Brad Pitt et Jean Dujardin : ces grands personnages de l’histoire du XXe siècle ont une chose en commun. Tantôt longue, mince, pointue, touffue, menaçante ou séduisante, elle a traversé les différentes civilisations.  Symbole de pouvoir dans l’Antiquité, de sagesse chez les philosophes grecs, longtemps démodée, elle est à nouveau convoitée. Parfois, elle mouille, elle chatouille, elle gratouille. Taillée, dressée, elle est ensorcelante lorsqu’elle est parfumée. Elle habille la lèvre supérieure : c’est la fameuse moustache.

Eh oui, depuis le milieu des années 2000, la tendance est au poil. Exit les ‘Kens’, on ne veut plus d’hommes lisses, bodybuildés trop arrangés. Dans un esprit décomplexé, décontracté,  les poilus laissent poindre leur désinvolture.

 

« Vraiment, un homme sans moustache n’est plus un homme. Je n’aime pas beaucoup la barbe; elle donne presque toujours l’air négligé, mais la moustache, ô la moustache! » Guy de Maupassant, La moustache. Texte publié dans Gil Blas du 31 juillet 1883, sous la signature de Maufrigneuse, puis publié dans le recueil Toine.

Savamment disciplinée ou subtilement désinvolte, la moustache est l’élue de cette tendance. D’abord à New York, les hipsters l’ont adoptée pour son côté non-conventionnelle. La mode « moustache » s’est ensuite propagée et généralisée au point, parfois, de se vulgariser…

Donnant aux hommes cet air faussement négligé, elle apparaît comme une marque de virilité mais aussi comme un accessoire décalé.

 

Animé par son combat pour la santé publique, Movember utilise le signe fort de la moustache pour sa campagne de sensibilisation contre les maladies masculines. Chaque année au mois de novembre, les hommes du monde entier sont invités à s’impliquer dans cette lutte en se laissant pousser la moustache. Pour s’inscrire ou faire à don : http://fr.movember.com/

A Paris, l’homme de métier pour une moustache sur mesure c’est Monsieur Alain Brackman. 

Monsieur Alain
8 rue Saint Claude
75003 Paris

 

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Petite sortie avec des hommes à poils…

lapetitebelge

Publié le 1 novembre 2012

Avec sa façade noire et ses fenêtres à croisillons, cet endroit situé au croisement de deux petites rues du 11e arrondissement n’affiche aucune particularité extérieure. Ce n’est qu’en s’en approchant que l’on découvre un tableau affichant le menu de ce qui nous apparaît alors être un restaurant. En poussant la porte située sur l’angle, on est accueilli dans un intérieur singulier où se mêlent à merveille la brique, le bois et les banquettes de style baroque. Avis aux intéressé(e)s : ici, tous les garçons sont moustachus, voire barbus, même ceux sur les tableaux des murs de la salle à manger.

Commencez par choisir l’un de leurs inimitables et diaboliques cocktails, vous serez ensuite enchanté par la cuisine du chef qui vous charmera par les saveurs traditionnelles des plats qu’il vous concoctera. On se souviendra du hamburger dont la recette de la sauce restera secrète. Pour le dessert, on a hésité mais on s’est laissé tenter ; et la brioche perdue au caramel beurre salé, franchement on a adoré.

Les bad boys sont aussi sur Facebook :

Chez Moustache

Chez Moustache
4 rue Jean-Pierre Timbaud
75011 Paris
01 43 38 26 88

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Diane Arbus chez Marc Jacobs

lapetitebelge

Publié le 1 novembre 2012

 « Si j’étais simplement curieuse, je pourrais difficilement dire à quelqu’un : « Je veux venir chez vous et vous parler et vous faire raconter l’histoire de votre vie ». Mais l’appareil photo est une sorte de passeport. Beaucoup de gens tiennent à ce que l’on s’intéresse à eux et ce moyen-là paraît raisonnable . » Diane Arbus.

Audacieuse, étrange, parfois dérangeante, l’œuvre photographique de Diane Arbus a révolutionné l’art de la photographie et continue d’exercer une influence majeure sur les jeunes générations. La première rétrospective consacrée à l’artiste en France, qui s’est tenue du 18 octobre 2011 au 5 février 2012, au musée du Jeu de Paume dévoilait l’oeuvre de cette artiste, « anthropologue » de l’Amérique des années 60. L’exposition révélait son véritable talent à rendre troublant ce qui paraît pourtant si familier et sa fascination pour les êtres stigmatisés par la société, hermaphrodites, forains et familles de la classe moyenne. Ne portant aucun jugement, Diane Arbus propose un témoignage d’autant plus puissant de la société américaine d’après-guerre. Aux limites du sublime et de la réalité, ses modèles d’un réalisme troublant interpellent et deviennent des icônes.

Pour (re)découvrir ses portraits mythiques réalisés au cours des quinze années de sa carrière, la réédition de l’excellente monographie de 1973, Diane Arbus, à la Martinière, est essentielle. Difficile de mettre la main sur cet ouvrage : la petite Belge l’a déniché dans le book shop très sélectif de Marc Jacobs. Une bonne raison d’y passer, de flâner place du Marché Saint Honoré…

BookMarc
17 place du Marché Saint Honoré
75001 Paris

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